Mobile Suit Gundam Hathaway : The Sorcery of Nymph Circe — Analyse et critique
――Le combat entre idéaux et réalité. En attendant la suite « II : The Sorcery of Nymph Circe » ――
Mobile Suit Gundam: Hathaway’s Flash raconte l’histoire de Hathaway Noa, un jeune homme partagé entre ses idéaux et la dure réalité de l’Universal Century 0105.
Alors qu’il lutte contre la corruption du gouvernement fédéral terrestre sous le nom de l’organisation anti-gouvernementale Mafty, Hathaway agit avec de nobles intentions, mais ses actions causent inévitablement des torts à autrui.
Son combat invite le spectateur à réfléchir à la fine frontière entre idéal et conséquence.
Porter le fantôme de Char’s Counterattack
Hathaway, fils de Bright Noa, a été témoin des conséquences de la guerre dès son plus jeune âge.
La mort de Ques Paraya et ses sentiments complexes envers les idéaux de son père ont laissé des cicatrices profondes dans son cœur.
Ces expériences le poussent à endosser le rôle de Mafty, affrontant un monde où poursuivre ses idéaux entraîne souvent un prix tragique.
À l’instar de Char Aznable avant lui, Hathaway incarne le fardeau de se battre pour ses convictions tout en étant hanté par les fantômes du passé.
Les psychés entrelacées de trois personnages
Au centre de l’histoire se trouvent Hathaway, Gigi Andalusia et Kenneth Sleg.
Gigi remet subtilement en question les idéaux de Hathaway, tandis que Kenneth, officier de la Fédération chargé de le confronter, se trouve en proie à un conflit intérieur face aux convictions de Hathaway.
Leurs interactions révèlent l’ambiguïté de la justice : chacun croit en sa propre droiture, mais personne ne peut entièrement valider celle de l’autre.
Le film pose au spectateur la question : Quelle forme de justice choisiriez-vous ?
Réalisme cinématographique et innovation musicale
Sous la direction de Gorō Taniguchi, le film capture une tension réaliste, présentant la guerre non comme un événement lointain dans l’espace, mais comme une expérience tangible et immersive.
La musique de Hiroyuki Sawano complète parfaitement les luttes intérieures de Hathaway, intensifiant l’impact émotionnel.
La scène finale, accompagnée de la chanson “Flash” d’Alexandros, laisse une impression ambiguë — espoir ou désespoir — tout en suggérant subtilement que l’histoire est loin d’être terminée.
En attendant la suite II : The Sorcery of Nymph Circe
Le sous-titre anglais de la suite est officiellement « II : The Sorcery of Nymph Circe »,
prévue pour sortir au Japon le 30 janvier 2026.
Le terme “Nymph Circe” fait référence à la sorcière mythologique grecque Circé, capable de transformer les humains en animaux, symbolisant la frontière entre illusion et réalité ainsi que la transformation psychologique.
Dans la suite, les idéaux et la culpabilité de Hathaway devraient être explorés plus en profondeur, et le rôle de Gigi Andalusia pourrait s’avérer déterminant pour le déroulement de l’histoire.
Le récit continuera probablement d’allier batailles spectaculaires et drame humain profond.
Conclusion — La signification de croire en ses idéaux
Hathaway’s Flash dépasse le simple récit de guerre ; c’est un drame humain qui explore les difficultés de vivre selon ses convictions.
Plus on tente de faire ce qui est juste, plus on risque de nuire à autrui.
Pourtant, Hathaway persiste dans sa lutte pour ses idéaux, laissant une impression durable au spectateur.
La suite, II : The Sorcery of Nymph Circe, mettra encore davantage ces idéaux à l’épreuve.
Nous attendons avec impatience de découvrir comment se conclura l’histoire de Hathaway et comment l’éclat de ses convictions continuera de résonner lors de sa sortie en janvier 2026.

